On peut faire le tour en passant derrière la plus grande des 2 cascades. La deuxième n’est pas visible depuis la route, il faut marcher un peu pour la découvrir, cachée dans la falaise. Si l'eau n'est pas trop haute, vous pouvez vous enfoncer un peu entre les deux parois pour arriver sous la cascade. Nous sommes vite complètement mouillés.
Nous continuons sur la route 1, un petit musée retrace l’histoire des éruptions en Islande, il est face au volcan Eyjafjalljökull.
Il existe une piscine construite dans les montagnes par un passionné (Seljavallalaug), elle est alimentée par une rivière chaude. Après 20 minutes de marche sous la pluie, on peut se mettre en maillot de bain dans une petite cabane et profiter de l’eau chaude et de la superbe vue.
Nous conduisons après la baignade jusqu’à la cascade Skogafoss. Un escalier mène au dessus, on peut de là faire une marche pour voir le glacier Vatnajökulspjodgarfur. Il y a également un camping au pied.
Un peu plus loin sur la route, au milieu de nulle part, on se gare sur un parking pour aller prendre en photo l’avion (un DC3) qui s’est craché sur la plage il y a des années. Il faut marcher longtemps tout droit dans un champ de lave. 4 km. On arrive à l’heure où la lumière est parfaite grâce au soleil de minuit. Un silence envoûtant règne sur les lieux.
Passage ensuite à Vik, où nous admirons de loin les falaises de Dyrhólaey très caractéristiques. La zone était une île volcanique, mais petit à petit, avec les éruptions et les marées elle s'est rattachée à l'Islande. Les falaises de 120m dominent l'Atlantique, leur renommée provient également des deux arches basaltiques. L'Islande est un bon spot pour observer les macareux ou «Puffin» en anglais. La population estimée des macareux en Islande est de 10 millions, l'une des plus grandes colonies du monde, cela fait approximativement 30 fois plus d'oiseaux que d'habitants.
Vous pouvez aussi en observer à Hornstrandir, une réserve naturelle du nord-ouest, cependant peu de touristes se rendent si loin en Islande. Plus proche : à Lundey, surnommée Puffin Island, à seulement quelques minutes en bateau de Reykjavik. Ici à Dyrhólaey le lieu est une réserve naturelle pour les oiseaux (qui est d’ailleurs protégée en étant fermée de mai à juin pendant la période de nidification). Les touristes peuvent venir les observer en juillet et août.
En fin de journée, nous campons à Kirjubaejarklustur, les douches sont payantes en plus de la nuit et nous n’avons pas de monnaie... Mais le camping est grand, la vue est jolie sur la montagne.
Si vous avez la chance et le budget pour partir suffisamment longtemps en Islande vous pourrez faire le tour de l'île. Nous recommandons pas moins de 10 jours, car déjà en 11 il faut beaucoup rouler et faire des concessions sur ce que l'on veut voir. Deux choix s'offriront à vous : faire le tour de l'île avec une citadine ou un van via la route numéro 1 appelée «circulaire» (et «ring road» en anglais). Deuxième solution louer un 4x4 et couper par le centre de l'île sur les pistes «F». Si le passage de guets ne vous rassure pas, optez pour la première solution.
En hiver seule la route 1 sera accessible, les F roads seront toutes fermées. Avec le peu d'heures de soleil en journée et la météo aléatoire il est plus sage de rester sur la route du sud, la péninsule de snæfellsnes ou le cercle d'or en hiver, et de garder le tour de l'île pour l'été.
Le site Guide To Icelande permet de louer une voiture en Islande au meilleur prix, en comparant les différentes sociétés de location. Ils ont reçu le prix de « Meilleure agence de voyages d'Islande » par les World Travel Awards en 2019.